On est rentrés à la maison
On est tristes et heureux à la fois. Mille émotions, confuses, désordonnées, qui viennent nous lécher l’esprit puis repartent. De littérales vagues d’émotions au milieu de la foule lors de cette parade surréaliste.
Nous, on a juste navigué sur un bateau. Mais il faut croire que c’était plus que ça.
Impossible à décrire. Impossible à comprendre. Plus tard viendra le temps de la prise de recul. Pour l’instant, la houle de ces sensations nous berce. On s’accroche encore un peu à l’instant présent… Et on dit au revoir.
Bye-bye, L’Hermione.
» Merci à tous ceux qui s’impliquent auprès de L’Hermione depuis des années. Les membres de l’association, les constructeurs du bateau, les bénévoles, les officiers, les marins, les volontaires, tous autant qu’ils ont contribué à leur manière à faire de ce vieux rêve une réalité. Ce sont eux qui ont réellement écrit ce blog, je n’ai été durant ces mois d’essais et de voyage que le passeur, simple observateur en charge de vous transmettre leur histoire. Etre auprès de ces gens durant aussi longtemps, les voir à l’oeuvre et tenter de montrer leur passion et leur engagement absolu fut une leçon d’humilité. J’espère avoir réussi à leur rendre l’hommage qu’ils méritent tous grâce à ce blog, ces photos, ces vidéos.
Mais surtout, merci à vous. Visiteurs du chantier depuis les débuts de la construction. Visiteurs de ce blog depuis notre départ. Fidèles et ponctuels. Vous tous, qui étiez dans les rues de Rochefort, de Brest, de Bordeaux, de Yorktown, de Baltimore, de New-York ou de Castine. Comme le dicton demande « si un arbre tombe dans une forêt sans personne aux alentours pour l’entendre, celui-ci fait-il du bruit ? », je me questionne : si nous rêvons au milieu de l’océan et que personne ne peut partager nos rêves, valent-ils le coup d’être rêvés ?
Vous, qui avez décidé de partager nos rêves, êtes la raison d’être de ce projet.
Loïc Bailliard – Médiaman à bord de L’Hermione, Voyage 2015.
Revivez en vidéo le grand son et lumières proposé par la ville de Rochefort et réalisé par Ruggieri à la Corderie Royale.
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