Du 15 au 17 juin 2015 :
Les Etats-Unis continuent à tenir toutes leurs promesses. Comment raconter une histoire différente lorsque l’accueil qui nous est réservé dans toutes les villes où nous nous trouvons est identiquement fantastique ?
Encore une fois, les américains se sont montrés plus que chaleureux avec nous dans la petite ville d’Annapolis, capitale du Maryland, qui fut l’une des capitales des Etats-Unis. Notre venue avait ici une portée symbolique importante autant sur le plan historique que nautique. C’est notamment d’ici que Washington est parti pour se rendre à la bataille de Yorktown et, ici que se trouve le seul monument du pays à la mémoire des soldats français morts pour les Etats-Unis.
Discours de M. Blanché, maire de Rochefort. M. Donnelly, président de l’association Hermione-La Fayette et M. Fountaine, administrateur de l’association, avaient fait le déplacement pour cette escale hautement symbolique.
Sur un plan plus contemporain, Annapolis est une ville nautique. Nombre de pratiquants de Washington ou Baltimore, s’y rendent lorsqu’ils veulent naviguer. Nous avons eu l’occasion de nous en rendre compte grâce à une invitation du Eastport Yacht Club à participer à une régate hebdomadaire, mercredi soir. Une quinzaine de membres de l’équipage, capitaine inclus, a ainsi pu embarquer à bord de voiliers pour régater durant un peu plus d’une heure. Avec plus d’une centaine de voiles sur l’eau le spectacle était absolument magnifique et skippers comme gabiers sont ressortis ravis de cette expérience de navigation internationale.
Annapolis est également la ville dans laquelle se trouve la US Navy Academy, où sont formés les sous-officiers de la marine américaine. Outre un campus gigantesque, celle-ci abrite la crypte dans laquelle est enterré John Paul Jones, premier amiral de l’histoire des Etats-Unis et ayant notamment commandé un vaisseau français – le Bon Homme Richard – lors d’une fameuse bataille contre le HMS Serapis durant laquelle sa seule détermination lui a amené la victoire. C’est sur le Serapis capturé par Jones que fut hissé pour la première fois le pavillon américain à bandes blanches bleues et rouges que L’Hermione actuelle a porté a plusieurs reprises depuis son arrivée aux Etats-Unis. L’Academy accueille enfin un superbe musée maritime où se trouve notamment l’une des plus grande collection de maquettes de bateaux au monde.
Sur L’Hermione, les spectateurs continuent à défiler par milliers, n’hésitant pas à patienter plus de 2h sous une chaleur écrasante pour un tour sur le pont et une discussion avec les volontaires. Comme toujours, les échanges sont simples, chaleureux et sont l’occasion de pratiquer les langues étrangères : les américains ressortent d’un coin de leur mémoire quelques mots de français, les gabiers révisent les noms des éléments du gréement en anglais et tout se monde se comprend finalement plutôt bien. Ici aussi, les « merci » sont incroyablement nombreux. Et comme toujours, les visiteurs nous remercient autant pour notre aide lors de leur guerre d’indépendance que pour avoir amené le bateau jusqu’à eux aujourd’hui. C’est encore plus le cas ici où les nombreux « voileux » observent le gréement de L’Hermione avec intérêt et posent des questions nautiques plus pointues, en contraste avec Yorktown ou les questions historiques étaient généralement plus fréquentes et précises. On sent ainsi la double dimension de ce voyage pencher plus d’un côté ou de l’autre selon le lieu ou nous nous trouvons.
Sur L’Hermione, les spectateurs continuent à défiler par milliers, n’hésitant pas à patienter plus de 2h sous une chaleur écrasante pour un tour sur le pont et une discussion avec les volontaires. Comme toujours, les échanges sont simples, chaleureux et sont l’occasion de pratiquer les langues étrangères : les américains ressortent d’un coin de leur mémoire quelques mots de français, les gabiers révisent les noms des éléments du gréement en anglais et tout se monde se comprend finalement plutôt bien. Ici aussi, les « merci » sont incroyablement nombreux. Et comme toujours, les visiteurs nous remercient autant pour notre aide lors de leur guerre d’indépendance que pour avoir amené le bateau jusqu’à eux aujourd’hui. C’est encore plus le cas ici où les nombreux « voileux » observent le gréement de L’Hermione avec intérêt et posent des questions nautiques plus pointues, en contraste avec Yorktown ou les questions historiques étaient généralement plus fréquentes et précises. On sent ainsi la double dimension de ce voyage pencher plus d’un côté ou de l’autre selon le lieu ou nous nous trouvons.