Jeudi 14 mai 2015
Et voilà, nous entamons la deuxième semaine de notre transatlantique. Nous portons presque toute la voilure, à l’exception de l’artimon (utilisé principalement pour équilibrer l’arrière du navire dans les manoeuvres) : petit et grand perroquets, perruche, petit et grand huniers, perroquet de fougue, misaine, grand voile, grand foc, petit foc, civadière, voile d’étai de grand hunier, grand voile d’étai, foc d’artimon !
Pas moins de 14 voiles qui nous permettent de maximiser au possible l’alizé afin de prendre de l’avance sur un cycle de dépression qui nous barre la route. Résultat, dans les dernières 24h nous avons tenu une moyenne plus que raisonnable de 7,5 nœuds.
Le moral de l’équipage reste bon, le rythme est désormais bien établi et les activités se succèdent. On travail sur le petit foc de rechange, sur le nouvel étai, on ride les haubans, on protège les cordages des frottements, on effectue des travaux divers pour anticiper un temps moins clément, on se repose, on lit et, de temps en temps, on brasse légèrement l’un ou l’autre des phares pour optimiser le vent.
C’est une navigation sans histoire qui se déroule en ce moment. Mais on garde un œil sur l’horizon, en attendant un éventuel grain…