Lundi 27 avril 2015
Lorsque toutes les journées paraissent exceptionnelles, comment fait-on pour conserver les meilleurs souvenirs ? Ce voyage, ce bateau, cet équipage, cette expérience. Ce seront les histoires que nous raconterons encore dans 30 ans : « Quand j’ai navigué sur L’Hermione ».
Nous créons aujourd’hui les rêves de nos futurs enfants et petits-enfants. Alors, travaillons ! Grimpons dans cette mâture pour tirer sur la toile et les cordages. Frottons-nous au goudron, à l’huile de lin, au batsmorja et au calfat.
Arpentons ce pont en bois chauffé par le soleil. Discutons de tout et de rien. Rions. Chantons nos chansons, écoutons les flûtes, les guitares, les vagues, le vent et les craquements du bois. Apprenons tous les jours quelque chose de nouveau.
Et demain, guettons l’horizon pour voir la côte des Canaries apparaître.
N’oublions jamais la chance que nous avons. Mais n’oublions jamais que la chance se provoque. Que nous ne sommes pas là par hasard, mais parce que nous l’avons rêvé assez fort. Parce que nous avions une page à écrire dans notre histoire et dans celle de L’Hermione. Alors !
Rêvons.