Nous sommes arrivés comme prévu au mouillage dans le Pertuis au matin, jeudi. Et dès l’ancre jetée, le travail commençait afin de préparer L’Hermione pour son retour à Rochefort et l’hivernage qui suivra.
Dans les grandes lignes, les travaux au programme étaient simple à lister : descendre et ranger les voiles, retirer tout le gréement courant, descendre les mâts de perroquets et perruche puis caler bas les mâts de hune. Facile !
Evidemment, la réalité était un petit peu plus compliquée… Mais comme lors des essais, tout le monde a été mis à contribution et les gabiers ont travaillé avec efficacité. Résultat, vendredi en fin d’après midi L’Hermione était parée. D’immenses tas de cordages et de poulies trouvaient leur place dans la grand rue, la grande chambre tribord débordait de voiles, tout comme le grand caillebotis entre l’artimon et le grand-mat. L’ensemble était étiqueté, près à être entretenu durant l’hiver et réinstallé l’été prochain avant le départ pour Brest 2016.
Il régnait à bord une ambiance particulière durant ces deux jours de travail. Contrairement à l’euphorie et à l’excitation de l’année dernière à la fin des essais, c’est dans le calme que la plupart des opérations se sont déroulées. Un mélange de fatigue et de mélancolie planait sur le pont et dans la mâture. Voir L’Hermione « toute nue » nous rappelle à tous que la page de ce grand voyage se tourne. Dans quelques heures, quelques jours, ce sera la retour à la « vie réelle ». Aux projets suivants, aux aventures suivantes. Il sera également temps de prendre un peu de repos, de retrouver un véritable lit, une douche spacieuse…
- Mas d’ici là, il nous reste encore une soirée au mouillage, sous le soleil.
- il nous reste encore la folle journée de demain, les médias, le public, la folie d’un retour à Rochefort, dans la ville qui nous attend depuis plus de 4 mois.
- il nous reste aussi à mettre un point final à ce premier chapitre de l’Histoire Maritime de L’Hermione.
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